Expérience en vie réelle (46 mois de suivi) de l’omalizumab dans une cohorte française de patients atteints d’urticaire chronique - 15/04/17
Resumen |
Introduction |
L’omalizumab a prouvé dans les études cliniques son efficacité et sa bonne tolérance dans le traitement de l’urticaire chronique spontanée (UCS) sévère. La posologie AMM est de 300mg toutes les 4 semaines. Les données de vie réelles sont peu nombreuses. Notre objectif est d’évaluer l’intérêt de l’omalizumab chez les patients UCS traités en vie réelle.
Méthodes |
Analyse rétrospective monocentrique (CHU de Grenoble) d’une cohorte française de patients UCS résistants aux anti-histaminiques à quadruple dose traités par omalizumab de mai 2013 à janvier 2017. La qualité et le délai de réponse, la durée du traitement et la tolérance à l’omalizumab ont été analysés. L’efficacité du traitement a été évaluée à partir des données cliniques : réponse au traitement (scores Cu-QoL, AE-QoL, UCT, AAS28 et UAS7) et l’intervalle entre 2 injections a été individualisé selon la réponse aux premières injections. L’intervalle entre 2 injections a été établi en fonction de la réponse et des effets secondaires et a permis de mettre en évidence des facteurs favorisant la réponse au traitement (durée d’ancienneté de la maladie, réponse rapide au traitement…).
Résultats |
N=105 patients (85 femmes) de 16 à 89 ans atteints d’UCS sévère suivis sur 46 mois. Un total de 85 % des patients présentent des angioedèmes. La durée de la maladie varie de 6 mois à 15 ans. Un total de 87 % des patients traités par omalizumab ont une réponse complète à 6 mois dont 70 % dès la seconde injection, 6 % une réponse partielle et 4 % de non réponse. La réponse complète a été initialement définie par une amélioration de la qualité de vie>80 % puis par UAS7=0 et AAS=0. La durée du traitement par omalizumab a été de 2 à 38 mois. L’intervalle entre est 2 injections est en moyenne de 5 semaines. Aucun arrêt de l’omalizumab n’a été lié aux effets secondaires. Un total de 30 % des patients ont présenté des évènements indésirables : asthénie, céphalées, nausées. Cinq patients ont interrompu le traitement depuis 1 an sans récidive à ce jour.
Conclusion |
En vie réelle, sur 105 patients, la gestion individualisée de l’intervalle de traitement par omalizumab a permis l’obtention d’une réponse supérieure aux essais cliniques avec une nette amélioration de la qualité de vie.
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Vol 57 - N° 3
P. 281 - avril 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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